Comment entreprendre quand on est jeune ? Pourquoi est-ce d’ailleurs le meilleur moment ? Si tu as moins de 30 ans, tu te trouves peut-être dans la meilleure période pour entreprendre sans même le savoir.
Dans ce guide complet, tu vas découvrir les 7 commandements pour réussir à entreprendre si tu es jeune, mais aussi mon parcours personnel dans l’entrepreneuriat dès mes 24 ans. Vous découvrirez concrètement dans cet article :
Comment entreprendre quand on est jeune ?
Être jeune et entreprendre, c’est un challenge. Plus jeune que nos aînés, nous doutons souvent de notre légitimité, nous avons parfois peur de nous lancer. J’ai créé cet article pour que tu dépasses ces peurs et que tu te lances concrètement.
Selon une étude de BPI France, nous représentons en fait une très grande partie des entrepreneurs en France. Une très grande partie des micro-entrepreneurs ont moins de 30 ans, et les jeunes sont beaucoup plus motivés et audacieux selon eux. Ils ont :
Ils seraient 3 fois plus nombreux à concrétiser leurs projets de création d’entreprise, et à même avoir l’intention de créer un jour, que les personnes de plus de 30 ans. Finalement, nous les jeunes, on est super-motivés.
Mais rassurez-vous, je vais vous donner toutes les clés pour réussir à entreprendre en tant que jeune dans cet article. Faisons en sorte que les freins disparaissent, et que nos motivations nous portent dans la création d’entreprises géniales ! Allons-y. Découvrons ensemble les 7 commandements du créateur d’entreprise jeune.
1 – Je peux être jeune et entreprendre
La première chose à comprendre si tu es jeune, c’est que tu peux être jeune ET entreprendre. Tu n’as pas besoin d’avoir 30 ans d’expérience dans un domaine, d’avoir été salarié ou autre pour entreprendre. Tu peux commencer à n’importe quel âge.
Pourtant, beaucoup de jeunes doutent de leur légitimité à cause de leur âge. C’est un des freins fréquents à la création d’entreprise. Si je n’ai pas 10 ans d’expérience dans un domaine, est-ce que je peux tout de même entreprendre ? Suis-je légitime ?
Contrairement à la croyance, ce ne sont pas que les jeunes qui ne se sentent pas légitimes. Ce problème se retrouve aussi chez les personnes plus âgées qui ont souvent plus d’expérience. Le fameux syndrome de l’imposteur… Alors si cela concerne tout le monde, pourquoi y faire attention ?
Réfléchissez un instant. Peut-être est-ce seulement un sentiment humain à accepter. La peur de manquer de légitimité ne doit pas te freiner. Tu peux juste reconnaître qu’elle existe, l’accepter et continuer ta route.
Être entrepreneur, cela requiert des compétences variées et tu peux les développer. Tu es jeune, tu as la capacité d’apprendre et de développer de nouvelles compétences. Il n’y a pas de profil type pour entreprendre.
Peu importe ton âge, tes compétences, ton profil, l’important pour entreprendre ce n’est pas ça. L’important c’est ta vision, tes idées, ta passion, et surtout ta capacité à rebondir face aux challenges entrepreneuriaux.
Forme-toi à la gestion d’une entreprise. Mais surtout ne laisse jamais tomber sous prétexte que tu es “trop jeune” ou “pas assez expérimenté”. Non. Tu es à l’endroit parfait pour commencer, tu n’es ni trop, ni pas assez.
2 – Je me lance concrètement pour tester mes idées
Après avoir compris que tu es capable de te lancer et de réussir jeune, il te reste tout de même à passer à l’action. Ici, tu auras alors peut-être d’autres freins. Tu te poseras plusieurs questions :
Dans un sens, il est utile de te poser ces questions. Cela permet d’engager une réflexion sur le sujet et de trouver des solutions. Mais rien ne sert de réfléchir trop longtemps, il faut se lancer.
Personne ne devient riche sans rien faire. Et personne ne devient entrepreneur sans se lancer un jour. Aujourd’hui est ton moment. Repousser à demain ne t’avancera à rien. Sois indulgent avec toi-même et commence juste pas à pas.
Tu ne deviendras pas Mark Zuckerberg en 2 jours. Par contre, tu peux réfléchir à ton projet, commencer à solliciter un accompagnement et faire des recherches en 2 jours, ça oui. En faisant ça, tu avanceras déjà vers la réalisation de ton projet.
Plus tu réfléchiras, plus tu te demanderas si c’est une bonne idée. Suis plutôt ton instinct : il te pose à entreprendre et mener des projets selon tes envies. Le reste n’est que du bruit mental. Alors si jamais tu dois te poser une question, pose-toi celle-ci :
Et fais-là, tout de suite. Sans réfléchir. Cela peut juste être “faire une recherche Google”, “poser une question à un ami” ou juste “poser mes idées sur le papier”. Peu importe. Fais-le et mets-toi en mouvement pour enfin oser entreprendre.
3 – Je me fais accompagner pour entreprendre
Si tu penses entreprendre seul dans ta grotte, laisse-moi briser tes rêves. Alors oui, tu peux faire des choses seul, ce n’est pas ce que je dis. Mais tu te priveras de ressources essentielles qui rendront ton chemin beaucoup plus facile. Alors pourquoi te rendre la vie difficile ?
Entreprendre, ce n’est pas sorcier. Pour créer une entreprise, il y a en général des étapes classiques à suivre. Tu commences par évaluer ton idée de création d’entreprise, étudier ton marché, faire des premiers tests, créer un premier produit, puis tu commences à communiquer, etc.
Ne te prends pas la tête. Suis juste petit à petit les étapes de création d’entreprise. Tu auras ainsi un plan d’action dès le début à suivre qui cadrera ton parcours d’entrepreneur sans t’éparpiller. Pour t’aider, fais-toi accompagner des meilleurs :
Si tu souhaites accéder à des ressources supplémentaires, le site 1 jeune 1 solution te fournira d’autant plus d’outils pour entreprendre quand tu es jeune. Tous ces outils te seront d’une grande aide.
En étant accompagné dans le cadre de ton projet, tu multiplies grandement tes chances de réussir en tant qu’entrepreneur. Si tu souhaites réussir ta création d’entreprise, développer naturellement ton réseau et être mis en relation avec des acteurs importants, lance-toi !
4 – Je bénéficie du statut d’étudiant-entrepreneur
Si j’ai bien un conseil à te donner si tu veux entreprendre quand tu es jeune, c’est bien de demander le statut d’étudiant-entrepreneur. Mais qu’est-ce que c’est ? C’est un statut national qui te donne accès à de nombreuses choses. Tu bénéficieras notamment d’ :
C’est pour moi le meilleur réseau pour entreprendre quand on est jeune. J’y ai moi-même fait appel pendant 2 ans, mais je t’en parlerai un peu après. Tu trouveras obligatoirement un pôle PÉPITE dans ta région car il y en a même en outre-mer. La liste complète se trouve d’ailleurs juste ici.
Tu peux demander ce statut si tu es étudiant, mais aussi si tu es jeune diplômé de moins de 3 ans. L’accompagnement est personnalisé selon le stade d’avancement de ton projet et ton temps disponible. N’hésite pas à faire appel à eux ! Le réseau est vraiment génial. Il suffit de passer devant un comité pour présenter ton projet et ensuite c’est bon, tu intègres ta promotion d’étudiants-entrepreneurs !
L’avantage aussi, si tu es jeune diplômé par exemple, c’est que tu reprends le statut étudiant donc tu gardes les avantages associés. Tu peux donc toujours aller dans les musées et les cinémas à taux réduit. Elle est pas belle la vie ?
5 – Je développe mes qualités d’entrepreneur
L’entrepreneuriat, c’est aussi développer certaines compétences. Être entrepreneur, c’est être polyvalent : il faut à la fois être gestionnaire, banquier, expert en business plan, community manager, et parfois même recruteur… Pour cela, il faut être capable d’apprendre, mais aussi posséder des compétences personnelles essentielles.
Comme on dit, il y a les hard skills (compétences techniques comme le marketing, la vente, la communication…) et les soft skills (compétences personnelles comme l’adaptabilité, l’organisation…). Plusieurs compétences sont essentielles selon moi :
Pour moi, ce sont les compétences essentielles chez un bon entrepreneur. Si tu sais t’adapter, être polyvalent, apprendre et résoudre des problèmes… Honnêtement, tu es déjà bien parti ! Mais selon BigMedia, d’autres compétences sont également importantes, comme le leadership, la planification et la communication.
Bien sûr, ces compétences se développent avec le temps et l’expérience, donc pas de panique ! Si tu n’es pas encore une experte de l’organisation, sache que tu peux t’améliorer. Pareil pour l’auto-discipline, si tu procrastines, tu peux apprendre à mieux gérer ton stress pour dépasser cet état et faire les tâches importantes.
6 – Je sécurise ma situation financière
En tant que jeune, il est aussi nécessaire de sécuriser sa situation financière. La peur de l’instabilité financière liée à l’entrepreneuriat est le frein le plus important chez les jeunes porteurs de projets. Trouvons ainsi des solutions à ce problème.
Avant tout, dans la structuration de ton projet d’entreprise, une étape essentielle sera celle du prévisionnel financier. Cela consiste en la mise à plat de tes chiffres attendus lors de tes activités (charges prévues, revenus anticipés)…
Bien sûr, tu peux te faire accompagner par un expert-comptable si tu n’es pas à l’aise avec cette étape. Avec PÉPITE, certains étudiants-entrepreneurs que je connaissais avaient demandé conseil à des étudiants en comptabilité, ce qui peut être une idée moins coûteuse.
Pour t’assurer que ton activité sera pérenne, tu dois t’assurer de sa faisabilité et de sa viabilité. Cela t’aidera à voir que cette activité pourra te faire gagner de l’argent, ce qui est l’objectif d’une entreprise.
Concernant ta situation financière actuelle, il existe également des solutions. Pour les jeunes, il y a par exemple les :
Selon ta situation, tu peux aller chercher différentes aides financières qui permettront de sécuriser ta situation financière. Ces aides sont mobilisables avant ta création réelle, mais aussi après (ex. prêts de trésorerie pour aider à lancer ton activité).
7 – Je m’organise pour réussir
Enfin, une bonne organisation t’aidera grandement à gérer ton activité. Si tu cumules tes études, un job étudiant et ton projet par exemple, il te sera difficile de dégager du temps. Si en plus tu fais des soirées étudiantes, cela sera encore plus compliqué !
L’essentiel est de définir tes priorités. Est-ce que tu veux mener à bien ton projet et y aller à fond parce que cela te tient à cœur ? Ou est-ce que tu préfères le développer en arrière-plan selon ton temps disponible ?
Définis le temps que tu peux allouer chaque semaine à ton projet entrepreneurial. Même si ce n’est qu’une heure, note-là dans ton calendrier et sois toujours à l’appel. Structure ton projet, demande des conseils, commence ton business plan… Peu importe. Agis pendant cette heure que tu as définis pour en maximiser son impact.
Alors effectivement, gérer ton temps et ton organisation sera un challenge. Moi-même quand j’étais étudiante-entrepreneure, j’avais un job à temps partiel, les études et le projet. Compliqué de tout gérer à la fois !
Sois indulgent-e avec toi-même. L’important est de s’améliorer petit à petit, et de toujours viser une organisation qui tend vers ton objectif (la priorité que tu as définie). D’où l’importance de définir clairement tes priorités.
Si tu n’es pas encore un-e pro de l’organisation, ce n’est pas grave. Mais dis-toi que si tu veux, tu peux ! Si tu veux t’organiser pour réussir, tu le feras. Et à ce moment-là, tu développeras enfin l’entreprise de tes rêves.
Entreprendre jeune, c’est possible
Finalement, ce qu’il faut retenir de ces 7 commandements, c’est qu’entreprendre jeune est à ta portée. Tu es légitime d’entreprendre peu importe ton âge et tu es capable de le faire. Ne laisse personne te dire le contraire.
Pourtant, au cours de ton chemin, plusieurs personnes essayeront de te stopper. Moi-même, j’ai eu des mentors qui me disaient “tu n’as pas assez d’expérience pour faire cela” alors même que leur rôle était censé être de m’aider à avancer. Il faut savoir faire le tri.
Au début ce sera difficile, tu auras plusieurs sons de cloche. Mais tu devras te concentrer sur toi, ce que tu veux, ce en quoi tu crois. Si c’est ce projet là que tu veux faire, alors fais-le. Si t’en sens capable même si les autres te disent que c’est impossible, alors fais-le.
Prouve-leur que tu peux le faire, parce que tu peux littéralement le faire. Sauf bien sûr si ton objectif est d’emménager sur mars d’ici le mois prochain… Et encore ! 😉 Pour être sérieuse un instant, crois en toi et en tes capacités. Tu es la meilleure personne pour le faire.
Ça fait un peu discours de motivation, mais c’est réellement ce que je pense ! Si j’avais écouté ce que les personnes censées me “conseiller” m’avaient dit, je n’aurais clairement jamais créé aucune entreprise, ni créé aucun blog ni contenu… Je peux te l’assurer.
Mon parcours d’étudiante-entrepreneure
Maintenant que tu sais quoi faire pour entreprendre quand tu es jeune, laisse-moi te parler un peu plus de mon parcours. Si je te conseille de devenir étudiant-entrepreneure, c’est que je l’ai moi-même été (héhé).
J’ai bénéficié du statut d’étudiante-entrepreneure en tant que jeune diplômée. Je venais de finir mes études en psychologie du travail, mais je rêvais d’explorer des idées entrepreneuriales.
En fait, je voulais déjà faire PÉPITE lors de mon master 2, mais mes professeurs étaient contre. Je me rappelle d’une réunion Zoom que j’avais faite avec mes deux responsables de diplôme… Ils disaient qu’ils étaient choqués de mon projet !
Et bien j’espère qu’ils seront encore plus choqués de voir ma réussite ! 😉
J’ai ainsi attendu de finir mon diplôme pour me lancer, en conservant mon idée en tête peu importe ce que les autres disaient. Et le jour où j’ai eu mon diplôme, je me suis inscrite au comité d’engagement pour devenir étudiante-entrepreneure, que j’ai passé un mois après. C’est bon, j’étais dans la boucle.
Un accompagnement de deux ans très enrichissant
J’ai bénéficié de ce statut pendant 2 ans. J’ai également fait le diplôme d’étudiant-entrepreneur, qui permet de valoriser les compétences développées officiellement. Tu n’es pas obligé de le faire si tu es étudiant, mais c’est une condition si tu es jeune diplômé. Cela peut être un plus de toute façon.
J’ai beaucoup appris pendant ces 2 ans. Finalement, je n’aurais jamais pensé que cela serait aussi enrichissant. Au fond de moi, je savais quand même que cette expérience aurait un impact positif sur ma vie. Il était évident que je devais le faire, même si certaines personnes n’étaient pas pour.
Quel est le risque de toute façon ? C’est un accompagnement gratuit et c’est que du bonus ! Je n’avais rien à perdre. Ça c’est sûr. Quand je suis entrée chez PEPITE, j’avais 23 ans. J’avais terminé mes études de psychologie (licence et master). Mais je ne voulais pas travailler directement. Je voulais entreprendre.
J’avais des idées plein la tête, je voulais créer des solutions innovantes en santé mentale mobilisant le digital. Mon projet était de développer une application de santé mentale rendant le soin psychologique accessible à tous. J’ai beaucoup appris.
Des compétences développées et un réseau incroyable
Cette expérience m’a permis de développer des compétences techniques, mais aussi et surtout des compétences personnelles. Après une expérience pareille, tu es obligée d’être une personne :
Si même une introvertie comme moi a réussi à le faire, alors vous pouvez le faire aussi ! Les compétences que l’on développe via l’entrepreneuriat, ce sont des compétences que tu ne développeras nulle part ailleurs. C’est une expérience unique à vivre en tant que jeune.
Même pour ta vie future, si tu décides d’abandonner ton projet pour chercher un job, tu pourras valoriser les compétences que tu as développées. Car ce qui est sûr, c’est qu’aucun de tes autres concurrents pour un job aura la même expérience que toi ! Et c’est un atout.
Le réseau PÉPITE est également incroyable. Le séminaire de rentrée te permet de rencontrer pleins de jeunes avec des projets pleins la tête, comme toi. Et quand tu fais le diplôme d’étudiant-entrepreneur, tu as comme une petite promo que tu vois toutes les semaines. Honnêtement, c’était génial. Je recommande à 100%.
Petit bémol : des difficultés de mises en relation pour mon projet
Le seul bémol est lié plus particulièrement à mon projet. J’avais un projet dans la e-santé (domaine de la santé digitale) et c’est un domaine particulier. Un domaine complexe avec beaucoup de réglementations et de financements à aller chercher.
Malheureusement, le réseau PÉPITE possédait moins de partenaires dans ce domaine, et a eu plus de mal à faciliter mes mises en relation. J’ai ainsi essayé d’actionner par moi-même, mais même les acteurs de la e-santé n’y mettaient pas du leur. 😉
Mais en même temps, ils ne peuvent pas être experts dans tout. Ni avoir du réseau dans tous les domaines. Au moins, j’ai appris à aller chercher des solutions par moi-même, ce qui est le propre de l’entrepreneur.
J’espère que mon retour d’expérience t’aidera à y voir plus clair. Ce fut une expérience très positive pour moi, et je suis sûre qu’elle sera aussi enrichissante pour toi aussi. Je garde encore contact avec mes anciens camarades étudiants-entrepreneurs et je leur rends visite dans leur business, c’est aussi une grande fierté de les voir réussir.
Ton action du défi des 30 jours
Cet article s’inscrit dans le défi de création de contenus “30 contenus en 30 jours pour révéler votre potentiel entrepreneurial”. Si cet article complet et à valeur ajoutée t’a plu, n’hésite pas à le partager à tes amis qui rêvent d’entreprendre.
Tous ces outils et conseils pourraient pousser quelqu’un que tu connais à entreprendre, plutôt qu’à suivre la voie qu’il pense devoir suivre. A la fin de chaque article de ce défi, tu as une action ou un exercice concret à mettre en pratique. Le voici pour aujourd’hui.
Action 5/30 :
A demain pour le prochain article ! Ambre.
Sources mentionnées dans l’article :
- BPI France : https://bpifrance-creation.fr/observatoire/jeunes-au-coeur-dynamique-entrepreneuriale-france
- 1 Jeune 1 solution : https://www.1jeune1solution.gouv.fr/entreprendre
- PEPITE France : https://www.pepite-france.fr/trouver-mon-pepite-pepite-france/
- BIG Media : https://bigmedia.bpifrance.fr/news/5-etapes-pour-se-lancer-dans-lentrepreneuriat-quand-est-jeune
